Santé Canada a publié sur son site web une mise en garde concernant le risque de hausse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque lors de l’utilisation de Strattera (atomoxétine).
Selon un communiqué publié lundi le 24 octobre 2011, Eli Lilly Canada Inc., en collaboration avec Santé Canada, avise que l’atomoxétine est contre-indiquée chez les patients présentant des affections cardiovasculaires symptomatiques, une hypertension modérée à grave ou des troubles cardiovasculaires graves dont l’état pourrait se dégrader en présence d’une hausse de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque cliniquement importante. Des informations complémentaires sont disponibles dans l’avis aux professionnels de la santé [PDF].
CADDRA appuie l’énoncé de principes émis par l’APC quant à l’accès aux nouveaux médicaments
CADDRA tient à appuyer le nouvel énoncé de principes émis par l’Association des psychiatres du Canada quant à l’accès aux nouveaux médicaments. Téléchargez ici la version PDF «Accès aux nouveaux médicaments». Ce document souligne que de nouveaux médicaments pour le TDAH à action prolongée coûteux peuvent devenir rentables à long terme. «Ces médicaments rehaussent le rendement scolaire et celui au travail en améliorant l’adhésion au traitement et en réduisant le risque d’abus.» Actuellement, la plupart de ces médicaments ne sont pas couverts par tous les régimes d’assurance médicaments publics canadiens en raison de leur coût.
Décision du Conseil du médicament sur le Novo-Méthylphénidate ER-C
Au Québec, le Conseil du médicament, devenu L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), a évalué le Novo-Méthylphénidate ER-C, un médicament générique à libération prolongée, en vertu de son mandat de promouvoir l’excellence clinique et l’utilisation efficace des ressources dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Alors que le Conseil reconnaît la valeur thérapeutique du Novo-Méthylphénidate ER-C et il l’inclut dans la Liste de médicaments, le Conseil estime que «certaines différences entre les produits pourraient se traduire par des différences cliniques et un plus grand potentiel d’usage illicite». Voici le lien pour consulter en ligne le document intégral.